Anaïs Escot
Auteure et animatrice d’ateliers d’écriture formée par Aleph Écriture, j’écris et je lis à voix haute quotidiennement. Je cherche aussi chaque jour à faire écrire d’autres que moi ce qui me pousse à me poser des questions de fabrication, d’inspiration, de blocage.
Je porte un intérêt aux écritures « encore fraîches » en train de se faire, au flottement d’avant la fixation du texte, aux ratures. Je suis toujours heureuse de retrouver les brouillons des auteurs que j’aime. Je cite souvent d’autres que moi pour essayer de me faire comprendre. J’aime les citations.
J’ai publié des notes, parfois lambeaux, parfois fragments dans la revue remue.net.(François Bon). J’y mets souvent des numéros mais ils ne veulent rien dire (que voudrait dire un numéro ?) Des dialogues pour des pièces vidéo sans début ni fin pour l’Artothèque de Grenoble, pour l’Hôtel des Arts de Toulon. Des jérémiades en règle dans la revue l’Impossible (Michel Blutel), un monologue de théâtre (engagé!) pour le festival des Arts du récit à Grenoble et enfin quelques contes pour enfants prisé par l’Education Nationale aux éditions Titouli, et Motus.
Aujourd’hui pour moi, c’est l’écriture poétique qui prend tout le lit. La question du désir en premier lieu, de ce qui nous pousse chaque matin à nous jeter dans la gueule du jour. Les mots du désir charnel, des appétits, de la soif et ceux des corps en mouvement vers le levant. La phrase, comme un appel à participer à la ronde du monde qui va.